José, cela fait maintenant deux ans que tu t’occupes du recrutement du VAFC…
Oui, j’avais signé une reconversion lorsque j’étais encore joueur, lors de la saison 2009-2010. Je voulais tout de suite être recruteur pour l’équipe professionnelle. Je m’y étais préparé avant la fin de ma carrière pro... Cela fait maintenant deux ans que j’ai la chance d’exercer ce métier, avec beaucoup de plaisir. Quand tu as été joueur professionnel, tu as déjà un réseau, un carnet d’adresses, tu connais des joueurs encore en activité, des entraîneurs et des agents. Cela aide forcément à aller plus vite.
Comment travailles-tu avec le coach ?
On établit une liste des postes sur lesquels il faudra recruter l’année suivante. Je travaille maintenant avec Rudy Mater. Il propose des joueurs, j’en propose également, on se réunit tous ensemble et c’est l’entraîneur qui valide ensuite.
Le fait d’avoir été nommé coordinateur sportif, cela changera-t-il quelque chose à ton quotidien ?
Non pas vraiment. Je devrai être encore plus présent avec les jeunes et le groupe, pour être à l’écoute et leur donner des conseils. Tout ça dans le but d’aider les joueurs et le club à avancer. Je faisais déjà le lien entre le Centre de Formation et les pros puisqu’on échange très souvent avec les éducateurs. Il faut toujours être présent pour essayer de trouver des « pépites ».
A partir de quand un mercato se prépare-t-il ?
Lors des premiers mois de la saison précédente, tu essayes de repérer les meilleurs joueurs de Ligue 2, de National 1. Pour ceux de Ligue 1, il faut voir ceux qui jouent un peu moins et ont besoin de temps de jeu. On fait un listing et à partir du mois d’octobre, parce qu’il y a le mercato d’hiver. On crée rapidement le contact avec les joueurs pour lui montrer qu’il y a un réel intérêt, que le club compte sur lui lors de la prochaine période de transferts.
Tu vas désormais travailler avec Rudy Mater, avec qui tu as passé tant d’années sur les terrains…
C’est forcément mieux d’avoir deux personnes plutôt qu’une. On va pouvoir couvrir plus de matchs, d’autres secteurs, d’autres divisions. On se connaît bien, on a toujours été des gagnants… Dans ce milieu, il faut avoir des bons yeux et je pense que lorsque tu as été joueur, tu vois mieux les choses. Et puis nous sommes « vrais ». Quand il y a un truc à se dire, on se le dit et il n’y a aucun souci entre nous.
Pensais-tu que ce travail serait aussi prenant lorsque tu étais encore joueur ?
Ah non, il vaut mieux être joueur (Rires) ! Là, c’est l’offre et la demande. On reçoit beaucoup d’appels, de propositions de joueurs. En période de mercato, tu peux recevoir 50 à 60 appels par jour. Cette année, j’en ai eu un peu moins parce que l’effectif est un peu plus étoffé. Cela fait partie du métier !