Une semaine après avoir signé son contrat professionnel avec le VAFC, Théo Pellenard livre ses sensations sur ses premiers jours passés en compagnie des Rouge et Blanc.
Théo, on t'imagine heureux de te lancer dans cette nouvelle aventure !
Oui, c'est exactement ça. Heureux de retrouver un vestiaire professionnel déjà. Depuis le confinement, j'ai été écarté de tout cet univers collectif qui fait le foot professionnel. Ce fut une période compliquée, mon contrat s'est terminé en juin à Angers. Retrouver un groupe comme celui-ci, à Valenciennes, c'est top.
Tu n'arrives pas en terre inconnue, avec les présences de Jérôme (Prior) et Sessi (D'Almeida)
Je les connais très bien c'est vrai. On a joué ensemble à Bordeaux, et même gagné la Coupe Gambardella. Ce sont des moments dans une carrière, même jeune, qui rassemblent. Nous ne nous sommes jamais perdus de vue. Les retrouver dans le même vestiaire, c'est un vrai plus. Mais j'ai découvert ici un groupe vraiment simple, facile d'accès. Ils ont été géniaux avec moi, même lors de ma semaine d'essai. J'essaie de m'intégrer du mieux possible désormais.
Tu connais aussi la Région ?
Je suis né ici c'est vrai (sourire). A Lille. Je n'y ai en réalité vécu que quelques mois, mais nous avons habité je crois à Wattignies avant que mes parents ne soient mutés à Lyon. Je n'avais pas eu le plaisir de découvrir la Région mais j'espère que ce sera le cas prochainement. C'est tout de même un beau clin d'oeil !
Le championnat de Ligue 2 BKT t'est également familier, même si tu arrives de Ligue 1.
Oui, j'ai évolué un an du côté du Paris FC. C'est un championnat difficile et compliqué, où tout le monde peut réaliser une performance, même chez un favori. C'est la caractéristique de cette deuxième division. On le voit encore, après bientôt dix journées, avec des écarts toujours serrés. Deux ou trois succès de rang peuvent propulser une équipe, et l'inverse est vrai aussi.
On ne va pas trahir de secret en dévoilant que tu as réalisé un essai avant de signer...
Cela fait dix jours que je m'entraînais avec l'équipe, déjà pour tester mes conditions. C'était aussi important pour le staff de voir ce que je pouvais apporter à ce groupe. Et moi, ça m'a permis de me mettre un peu dans le rythme, même si rien ne remplace la compétition.
Quel est l'état d'esprit d'un joueur qui, comme toi, arrive hors des périodes de mercato ?
Personnellement, j'arrive avec le comportement d'un joueur pour qui le football professionnel a énormément manqué. Cela fait des mois que je m'entraînais en préparation individuelle. Retrouver un club, c'est déjà une très belle chose, mais maintenant il me manque le retour sur les terrains et à la compétition. C'est mon nouvel objectif.